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Le choix de la technique de reprise la plus appropriée devra se faire d’abord sur le plan technique et, ensuite économique.
Les travaux d’adaptation des fondations sont souvent complétés par une réparation et/ou une amélioration de la superstructure (rigidification de structure, traitement de fissures, etc.).
Des prescriptions concernant l’environnement peuvent également être préconisées parallèlement aux travaux de confortement (suppression de la végétation proche, réalisation d’un système de drainage, contrôle de l’étanchéité des réseaux EU/EV/ EP et des regards, réparation si nécessaire).
Les travaux de reprise en sous-oeuvre n’excluant pas des mouvements résiduels de faible amplitude, les travaux de finition (reprise des enduits de façades, carrelage, penture, etc.) devront être exécutés après un délai de mise en appui de l’ouvrage sur ses nouvelles fondations. Ce délai est en général de l’ordre d’un an.
Les matériaux de revêtement utilisés devront de préférence accepter les mouvements de faible amplitude (matériaux souples). Pour le ravalement des façades, on s’orientera par exemple vers un revêtement d’imperméabilité, ce type de revêtement ayant l’avantage d’être épais et de rester souple. Il absorbera ainsi d’éventuelles microfissures.
Après réparation d’un plafond fissuré, pour la finition, on privilégiera la mise en place d’une toile de verre avant peinture.
Sur des terrains argileux, une longue période de sécheresse va entraîner une dessication de l’argile avec perte de volume et par conséquence des tassements différentiels des sols d’assise sous les fondations, mouvements qui se traduisent généralement par l’apparition de fissures sur la structure porteuse de la construction.
Le mouvement des dallages sur terre-plein se traduit par des fissures sur les cloisons et, suivant le système constructif, l’apparition de vides sous les plinthes et le revêtement de sol.
Grâce à du matériel de faible encombrement et une efficacité éprouvée depuis plusieurs décennies, le micropieu est devenu la technique de reprise en sous-oeuvre par excellence et la plus répandu pour conforter les fondations par semelles filantes des maisons individuelles.
Un micropieu est un forage de diamètre maximal de 250 mm, équipé d’un tube armature métallique, et rempli de coulis de ciment.
En reprise en sous-oeuvre, son diamètre est généralement de l’ordre de 140 mm. Il peut alors être exécuté à travers une fondation existante (semelle filante ou plot) ou un dallage.
Le micropieu se dimensionne au frottement latéral avec le sol et n’est donc pas nécessairement ancré au sein du substratum rocheux.
Ses dimensions (longueur et diamètre) vont dépendre de la nature du sol et des charges à reprendre, d’où l’importance de réaliser une étude de sol préalablement à tous travaux. Cette étude permettra de caractériser :
Les principales étapes de réalisation d’un micropieu sont :
Le micropieu étant réalisé, il faut ensuite assurer sa liaison en tête avec la fondation de l’ouvrage.
Cet article a été rédigé par Mr URENA Sylvain, directeur de la société TEMSOL
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